L'Amant souverain

Auteur : J.R Ward
Genre : Romance Paranormale, Fantastique
Edition : Bragelonne
Longueur : 648 pages
Format : Saga (Confrérie de la Dague Noire T.12)
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Longue vie au Roi ! Après avoir passé des siècles à refuser son rôle, Wrath, fils de Wrath a enfin fini par accepter de succéder à son père sur le trône, avec le soutien de sa compagne bien-aimée. Mais la couronne lui est un lourd fardeau. Alors que la guerre avec la Lessening society fait rage, la menace de la Bande des Bâtards n'arrange rien et les choix que Wrath est obligé de faire font courir des risques à ceux auxquels il a promis sa protection. Beth Randall avait cru comprendre ce à quoi elle s'engageait en acceptant de s'unir au dernier vampire pur sang de la planète, mais la vie n'a rien d'un long fleuve tranquille pour le couple royal. Lorsqu'elle décide d'avoir un enfant, la réponse négative de Wrath la surprend beaucoup, et plus encore la distance que son voeu provoque entre eux deux. la vraie question est qui sera le plus fort : l'amour ou le devoir ?

Il est venu le moment tant redouté, tous les héros ont trouvé chaussures à leurs pieds ! Mon Dieu, mais comment contenter les milliers de fans qui n'attendent qu'une nouvelle histoire d'amour et de séduction ? Et bien en multipliant les histoires dans l'histoire pardi !

Si dans ce tome l'intrigue tourne principalement autour de Beth et Kolher, du moins c'est ce que le titre nous fait présumer, il est aussi vrai qu'à la lecture c'est bien moins évident à énoncer. Alors oui, les deux souverains tirent une grosse part de la couverture de lit, mais il est aussi vrai que Trez et son frère, les ombres fidèles de Vhengence, ainsi qu'Ahssaut le mania de la drogue (remplaçant de Vhen) ont tous les 3 droits à leurs quarts d'heure de gloire. Si vous êtes bon en math, vous vous rendrez très vite compte que cela rempli donc les 3/4 (d'heure aha) du livre, mais ce n'est pas plus mal.
Petit soucis néanmoins, il est parfois difficile de s'y retrouve dans tous ses personnages qui passent et s'entrecroisent, surtout au vu du temps entre la parution des nouveaux tomes. Certains ont clairement plus de temps d'antenne que d'autre et il est donc dur de retenir toutes les actions et conséquences des uns et des autres.
En gros, tout arrive en même temps, mais bon comme ça fait beaucoup les Éradiqueurs, grand ennemi des premiers temps sont à peine nommés, quand on sait que cela fait des siècles qu'ils se battent contre eux ça passe moyen. Ici l'ennemi est politique, les soucis sont maternelles et la résolution vint grâce à un super saut dans le temps qui conclut rapidement, mais en beauté, l'histoire. Gros bémol quand même, la conclusion se fait sans une seule nouvelle de Layla, ce que je trouve fort dommage pour ne pas dire complètement aberrant au vu de l'évolution de l’Élue.

Au final, un tome qui montre qu'une série ne peut pas toujours se renouveler en bien, même si c'est toujours sympa de retrouver la troupe, c'est aussi méga long pour pas grand chose et trop en même temps.