vendredi 29 mai 2015

Furie de Glace

Auteur : Coreene Callahan
Genre : Romance Paranormale, Fantastique
Edition : Milady
Longueur : 456 pages
Format : Série (Dragonfury T.2)
Lien achat : Amazon


Rikar, le dernier dragon de glace, n'imaginait pas qu'une humaine pourrait voler son coeur. Pourtant depuis qu'il a rencontré la détective Angela Keene, il se consume de désir pour elle. Lorsque la jeune femme disparaît, kidnappée par un clan de dragons se nourrissant de l'énergie vitale des humaines, il est prêt à tout pour la tirer de leurs griffes et leur faire payer. Y compris y laisser la vie.


Un second tome qui reprend les mêmes atouts que son prédécesseur et réussi à nous tenir en haleine.

Effectivement, on prend les mêmes et on continue, c'est un peu le leitmotiv de ce volume. On continue l'histoire là où le tome 1 nous avait laissé, tout en nous donnant l'occasion de nous promener un peu plus entres les personnages. Si l'intrigue est centrée sur un couple phare, ici Rikar et Angela, les autres ne sont pas en reste et nous permettent de vraiment profiter d'un fil rouge intéressant.


Bien sur, je ne peux pas m'empêcher de comparer cette série à sa grande sœur : la Confrérie de la Dague Noire. Ici les vampires sont remplacés par des dragons, qui bizarrement me semble plus dans leur temps que les guerriers sanglants. On retrouve pourtant l'échange homme-femme vital, et sexué, obligatoire, une certaine glorification de la femme, des hommes assez barbares et plus mâle qu'homme, tout comme la vie secrète à cacher à tout prix. Mais là où la première reste un peu trop médiéval pour moi, la seconde avec sa magie draconique permet de rendre les combats moins brutaux en un sens, plus tape à l'œil peut-être. Et autre fait qui m'avait gonflé dans la Dague Noire, les méchants sont enfin intéressants, tout comme les femmes.
Ici même si c'est mal, les Razorbacks sont réfléchis et un groupe solide avec une idéologie commune, permettant de donner un véritable caractère à chacun de ses membres, même si c'est un caractère de merde faut être réaliste. De quoi nous donner envie de lire les passages qui leurs sont consacrés avec attention. De même pour les héroïnes, elles ne sont pas cruches et ont des personnalités un peu plus profondes, assez éloigné de la damoiselle en détresse qui n'attend qu'une chose, se lover contre un torse large. Il était temps !
Pour ce qui est de l'histoire romantique, j'ai bien aimé la façon dont s'était écrit, le rapprochement entre les deux et la reconstruction d'Angela m'a paru réaliste, chose qui me tient toujours à cœur. Rien à ajouter de plus, c'est bien.

Au final, un second tome qui m'a encore une fois convaincu sur la série. J'espère voir la suite très bientôt.

mercredi 27 mai 2015

Diane

Auteur : Linda Saint-Jalmes
Genre : Voyage dans le temps, Romance Historique
Edition : Rebelle
Longueur : 370 pages
Format : Saga (Enfants des Dieux T.4 Préquelle)
Lien achat : Amazon


Londres, l’an 1813. Diane, lady de Waldon, est effondrée… elle vient d’apprendre que ses nobles parents l’ont donnée en mariage à l’immonde marquis de Wilshire. Cependant, une lueur d’espoir se fait, car dans le même temps, elle a enfin mis la main sur de très vieux grimoires écrits par des aïeules bana-bhuidseach apparentées à un clan de magiciens highlanders : Les Saint Clare. Son destin ne peut se jouer à Londres, Diane en mourrait. Elle doit s’évade


J'ai lu d'abord la trilogie et j'ai été peu emballé par la fin de l'aventure. Mais comme j'avais possibilité de lire cette préquelle, je me suis dit pourquoi pas, et bien parce qu'une fois de plus je n'ai pas trouvé ça bien.

Comprenez moins bien, la lecture est facile, ce n'est pas inintéressant mais tellement cliché que rien ne m'a emballé. Les personnages principaux sont à peu de choses près les même que leurs descendants, Awena et Darren, ce qui rend les choses encore moins réelles. Diane est sensé être une lady, formé dans le rang de la bienséance et du ferme ta bouche, alors certes elle se fait offrir par les Sidhes la possibilité de montrer son caractère, mais devait-il être si proche de la Terrible Awena ?
Autre fait un peu dommage, les clins d'œil au fameux tome 1 sont tous casés dans ce livre, ce qui me fait l'effet de faux parce que toutes les touches romantique de Iain sont fait en gros sur 8 mois, puis plus rien. Pauvre Diane !

Au final un tome de plus que j'ai lu, je n'ai pas détesté mais sans plus.

Cette critique prend part au Challenge Retour vers le futur de Lune.

vendredi 22 mai 2015

La porte de pierre

Auteur : Diana Gabaldon
Genre : Voyage dans le temps, Romance Historique
Edition : J'ai Lu
Longueur : 444 pages
Format : Série (Le Chardon et le Tartan T.1)
Lien achat : Amazon


1945. Claire, jeune infirmière, retrouve son mari Frank Randall dans un village écossais pour une seconde lune de miel - la première a été interrompue par la guerre. Alors qu'elle se promène dans la lande, elle découvre un ancien site mégalithique où les villageoises se réunissent en secret pour célébrer d'étranges rites. Fascinée, elle s'approche d'un grand menhir fendu... et se volatilise.
Quand elle reprend conscience, elle est entourée d'hommes costumés qui se livrent bataille. Et curieusement, l'un des combattants est le sosie de son mari... A sa grande stupeur, elle comprend bientôt qu'elle est propulsée... en l'an de grâce 1743 ! Période troublée s'il en fut : l'Écosse, occupée par les Anglais, est à feu et à sang...
Ainsi commence une épopée sauvage et baroque où se mêlent fantastique et histoire, action, amour et humour.


Cette série est vraiment bien faite et tant pis si je n'ai lu que le tome un pour le moment.

Nous voilà avec un sujet plutôt connu, une femme un peu perdue qui, à cause d'un fameux cercle de pierre, fait un voyage dans le passé. Mais là où beaucoup d'auteurs utilisent ce fait uniquement pour rendre leur héros plus macho avec les biceps à l'air, Diana Gabaldon, elle, s'accroche à cette différence de temps et nous donne une leçon d'histoire et de psychologie. La réaction de Claire face à tous ses événements est réaliste, humaine et logique, même si au départ c'est une logique qui l'a mène dans les ennuis, mais passons.


L'intrigue est découpé de manière lente, nous laissant tantôt le temps de découvrir le monde écossais des années 1740, tantôt voir les relations entre les personnages devenir plus claires. Ce qui au final donne une histoire dans laquelle on ne s'ennuie pas un seul instant même si, à proprement parler, il ne se passe rien.
Bien sur très vite, la politique et la petite histoire dans la Grande prennent la place principale de l'intrigue, nous faisant totalement oublier le but premier de l'héroïne, à savoir rentrer à son époque. Mais bon, vu qu'elle-même se prend au jeu de la vie en 1743, on ne peut pas vraiment s'en vouloir. Ainsi, le passé de Jamie, les interactions entre les différents clans écossais et l'armée anglaise ont la part belle, tout comme les relations hommes-femmes. L'histoire d'amour, parce que oui on se doute bien qu'il y en a une faut pas se leurrer, est adulte. Ce que je veux dire par là c'est que pour une fois, on peut oublier les prises de tête style Harlequin, les 
«je t'aime moi non plus» et l'idée rocambolesque qu'on nous ressort à chaque roman sur les prémices de la relation. Ici on est à la mode XVIIIe siècle, le romantisme n'est pas vraiment une référence, les couples se font par nécessité et parfois, ça tombe bien, mais pas toujours. C'est d'ailleurs assez intéressant de voir l'évolution d'un tel ménage.

Ainsi donc, l'intrigue est intéressante, les personnes sont bien étoffés et pour ce que j'en sais (à savoir rien du tout), l'histoire semble bien suivre la véritable histoire des Highlands, tout est là pour plaire. Seul petit bémol la fin, j'avoue quelle ne m'a pas marqué et pour faire cette critique j'ai été obligé de la relire pour être certaine de l'avoir bien lu, sans doute le manque de suspens qui l'a rendu insipide.

Pour résumé, un bon livre qui n'a pas l'éclat d'une intrigue tarabiscoté mais qui justement y gagne en profondeur et maturité. A découvrir.

Cette critique prend part au Challenge Retour vers le futur de Lune.

mardi 19 mai 2015

Rubinrot (Rouge Rubis)

Réalisateur : Felix Fuchssteiner
Genre : Drame , Fantastique , Romance
Nationalité : Allemand
Longueur : 2 heures 2
Format : DVD
Lien achat : Amazon



Gwendolyn est une jeune londonienne ordinaire. Un jour, alors qu’elle rentre du lycée, elle est soudainement transportée en 1900 par une force inconnue. De retour dans le présent, elle est approchée par une société secrète qui la surveille depuis sa naissance. Elle est en fait la dernière voyageuse, le Rubis. Aux côtés de son charmant partenaire Gideon de Villliers, elle devra voyager à travers les âges pour accomplir de mystérieuses missions…


Une fois n'est pas coutume, je me décide à donner mon avis sur un film et non pas un livre, mais rassurez vous il s'agit d'une adaptation d'une trilogie donc ce n'est pas si éloigné de mon sujet favori que cela.

Rubinrot (parce que c'est tellement plus classe de le dire dans sa langue d'origine) est un film fantastique allemand, tiré de la trilogie éponyme de Kerstin Gier (tout autant allemande), qui a rencontré un certain succès. Si la lecture ne m'avait pas transporté, j'ai été curieuse de découvrir l'adaptation autant pour écouter une histoire dans la langue de Goethe, que pour me remettre l'intrigue en tête. Grand bien m'en pris puisque j'ai adoré.

Le rythme de l'œuvre nous happe rapidement, nous faisant plonger dans la vie mondaine et rebelle de Gwen avec plus ou moins de facilité, certaine explication manquant à mon avis. Il est question de famille riche et complexe, de société secrète et de maladie imaginaire, tout un programme non ? Le voyage dans le temps met du temps à faire son apparition, nous laissant ronger notre frein tandis que l'on peu s'amuser, pour les plus courageux, à écouter les gens parler allemand en plein milieu de Londres. Dépaysement garanti.
En ce qui concerne la romance, elle est malheureusement aussi mal amenée que dans le livre, venant comme un cheveu sur la soupe et j'avoue ne pas du tout y avoir accroché. Pour ce qui est du suspens, du fantastique et le reste, le film m'a totalement convaincu et fait aimé l'histoire là où le livre n'avait pas réussi cette exploit, un comble. Les costumes et les décors doivent y jouer pour beaucoup sans doute, nous permettant de nous rendre mieux compte de ce que vit réellement Gwen. ET bien oui, un livre peut nous donner moult détail, la police de caractère ne change pas pour autant que mademoiselle passe du XXIe au XIXe siècle, contrairement à la colorimétrie du film. Le jeu d'acteur est sans doute convainquant, difficile de le juger véritablement quand on passe la moitié du film à lire des sous-titre. Même si parfois, j'ai eu l'impression qu'ils surjouaient un tantinet, mais cela peu venir de la langue plus que du jeu en lui-même.

Au final Rubinrot fut une véritable petite perle, que j'ai essayé de faire voir à toute ma famille (sans succès pour le moment) que je reverrais sans aucun doute avec plaisir. Et puis ça fait bosser mon allemand alors que demander de plus ?
PS : Soyez certains que je viendrai vous parler du second et du troisième volet.

Cette critique prend part au Challenge Retour vers le futur de Lune.

lundi 4 mai 2015

La Coupe Mortelle

Auteur : Cassandra Clare
Genre : Jeune Adulte, Fantastique
Edition : Pocket Jeunesse
Longueur : 570 pages
Format : Trilogie (La Cité des Ténèbres T.1)
Lien achat : Amazon


New York, de nos jours. Au cours d’une soirée, Clary, 15 ans, est témoin d’un meurtre. Elle est terrifiée lorsque le corps de la victime disparaît mystérieusement devant ses yeux… Elle découvre alors l’existence d’une guerre invisible entre des forces démoniaques et la société secrète des Chasseurs d’Ombres. Le mystérieux Jace est l’un d’entre eux. À ses côtés, Clary va jouer dans cette aventure un rôle qu’elle n’aurait jamais imaginé.


Un premier tome qui ne m'a pas excessivement emportée. Une histoire qui se tourne vers la mythologie religieuse mais qui ne fait que l'effleurer, se donnant ainsi tout loisir de piocher ce qu'elle veut uniquement en laissant le reste aux oubliettes.

Les personnages sont proches de la caricature et certain rebondissement tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, alors soit je n'ai pas fait assez attention à ma lecture, soit l'auteur n'a pas assez amené la chose. Bien sur, tous ne sont pas comme ça, mais j'avoue que ça peut donner un effet assez désagréable de foutage de gueule en règle.

Au final, un tome qui ne m'aura pas transporter, qui se lit bien tout de même et, vu que j'en ai l'occasion me laisse envie de voir ce qui se passe ensuite. A suivre donc, un jour...