Baine

Auteur : Alexandra Ivy
Genre : Romance, Romance Paranormale
Edition : Milady
Longueur : 480 pages
Format : Série (Les Dragons de l’Éternité T.1)
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Autrefois créatures de légende, les Dragons de l’Éternité font irruption dans notre monde, bien décidés à s’approprier ce qui leur revient de droit.

Après des années de cavale, Tayla, jeune sidhe, achète un salon de thé, déterminée à prendre un nouveau départ. Hélas, le dragon qui la traque depuis qu’elle a été vendue comme esclave exige qu’elle rejoigne son harem pour payer sa dette. Après avoir passé vingt-cinq années à la recherche de sa concubine, Baine la tient enfin entre ses griffes, mais d’autres démons convoitent Tayla. S’il ne parvient pas à percer ses secrets, il risque de la perdre à jamais.

Parfois, on fait des choses en ce demandant pourquoi on les fait, mais on continue quand même. C'est sans doute le côté un peu fou de notre esprit qui entre en jeu à ce moment-là, je plaide donc la folie quand j'ai acheté ce livre.

Pourquoi me demandez vous ? C'est très simple, j'avais commencé à lire le tome 1 des Gardiens de l’Éternité du même auteur (et précurseur de cette série), mais il m'a laissé une si mauvaise image qu'après l'avoir lu je l'ai rangé au fin fond de ma bibliothèque pour ne jamais le revoir. Aussi, en achetant un nouveau tome 1 de Alexandra Ivy, j'ai un peu joué le quitte ou double. Ou l'écrivain c'était amélioré dans son écriture et cela allait me plaire, ou au contraire elle était restée sur ses acquis et j'allais sans doute avoir le même désintérêt que précédemment.
C'est finalement la première version qui remporte le combat, bien que je le précise, je me suis un peu forcée à aller jusqu'au bout.

Peut-être est ce le côté trop machiste des protagonistes, le côté homme (ou dragon) supra viril et protecteur et qui change totalement de mode de pensée dès qu'il rencontre la douce donzelle ? Ou alors, c'est la jeune femme qui fuit pour s'en sortir, qui y arrive, parce qu'elle est tellement spéciale que tout le monde lui court après alors qu'elle, avec ses yeux de biches perdues, veut juste vivre une vie tranquille (sortez les mouchoirs et les violons).
Oui le côté fleur bleue est mielleux à souhait et je n'aime pas le miel. Oui, c'est une série qui parlera d'hommes qui se connaissent tous un peu de loin pour donner une excuse à l'écriture, mais qui au final est composé de plusieurs one-shot lisibles indépendamment les uns des autres. En gros, y'a des dragons et chacun va trouver sa moitié, voilà le point commun.

Mais pour ce qui est de l'écriture alors ? Du cliché, de la facilité de phrasé, des répliques qui ne font pas vraiment mouche et un livre basique. Si vous ne connaissez pas le genre, ça peut plaire, vraiment, mais passer après Psi-Changeling ou les Ombres de la Nuit, ça ne tient pas le choc.

Ce que je retiens. Pas (ou peu) d'évolution de personnages, un scénario bateau et couru d'avance, une Mary-Sue rencontre un Edward caricatural. Il n'y aura pas de suite pour moi.

Ici et Maintenant

Auteur : Ann Brashares
Genre : Jeunesse, Dystopie
Edition : Gallimard
Longueur : 288 pages
Format : Roman
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Prenna, dix-sept ans, a immigré à New-York avec sa mère. Elle ne vient pas d'un autre pays, mais d'une autre époque. Un futur, ravagé par une pandémie, où la vie est devenue impossible. Désormais, Prenna doit se fondre dans la société en suivant des règles strictes. Mais tout bascule lorsqu'elle tombe amoureuse d'Ethan...

Voilà un livre qui part d'un postulat que j’affectionne, le Voyage dans le Temps. Ici c'est toute une communauté qui s'est déplacée d'un futur en difficulté pour survivre dans notre présent.

Si sur le principe, j'aime ce genre d'histoire, là il y a un petit quelque chose qui m'empêche de vraiment accroché totalement.
Tout est assez juste pourtant, une jeune fille un peu rebelle, une secte étroite et omniprésente dans la vie de la demoiselle. Un garçon qui donne des papillons dans le ventre... mais l'histoire du temps dans tout cela ? Et bien, nous avons droit à des propos écologique, alarmiste et à une vraie chasse aux moustiques mais le principe du temps sert plus à poser des limites qu'à créer des opportunités. Pourtant cela a un vrai sens, et traiter la chose autrement n'aurait eu aucun intérêt supplémentaire.

Alors pourquoi cette déception en refermant le livre ? J'arrive à voir ses qualités, un bon multivers des futurs, une logique sure concernant les règles du continuum-espace temps, des caractères de personnages avec plus d'un niveau de profondeurs (mais faut pas pousser non plus, deux suffisent amplement n'est ce pas) et une fin qui, certes n'est pas ce que pourrait vouloir Disney, mais qui est une suite totalement logique du reste. Alors je repose la question, pourquoi ?
Parce que justement, le goût final est amer. On nous donne une conclusion avant de repartir sur un nouvel élan à propos de la vie qui continue que je trouve inutile. On nous fait reculer pour mieux sauter la falaise abrupte du point final et c'est dommage. En fait, les trois dernières pages nous assomment et malheureusement, c'est ce qui me reste en tête, plombant tout le reste.

Encore une fois, je constate qu'une fin est vraiment l’élément le plus important d'une bonne histoire.

La Maison d'Hadès

Auteur : Rick Riordan
Genre : Jeunesse, Aventure
Edition : Livre de Poche
Longueur : 608 pages
Format : Pentalogie (Héros de l'Olympe T.4)
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Percy et Annabeth ont trouvé les Portes de la Mort et sont maintenant prisonniers dans les Enfers, dans la Maison d’Hadès. Les cinq autres demi-dieux, Jason, Piper, Nico, Leo et Frank unissent leurs forces pour les sauver. À leur tour, ils doivent trouver l’entrée des Portes de la Mort. S’ils y parviennent et que Percy et Annabeth sont toujours en vie, alors les sept demi-dieux pourront sceller à jamais les Enfers et sauver la Terre de l’invasion des monstres de la Maison d’Hadès. Mais... arriveront-ils à temps ?

A ce cher Rick, il nous gâte encore une fois avec un super livre. Lisez donc que je vous explique.

Dans cette quatrième partie des aventures des 7, chacun a droit à son moment de gloire et à son instant découverte de soi. On continue d'en apprendre plus sur les Dieux, majeures, mineurs, bémols... enfin ceux qui ne sont pas vraiment des dieux mais qui sont quand même important et même très. C'est vraiment un moment révélation en tout genre, qui vous prennent par le ventre (ou un peu moins si vous avez était spoilé via internet), qui vous surprend, qui vous attendrit. Bref un bon tome qui maintient tout du long un rythme de croisière stable et plaisant. Oui on est accroche, mais les sauts entre les différents héros nous permet de nous arrêter pour reprendre notre souffle assez facilement. CE qui quand on doit se lever le lendemain matin est très appréciable.
Pour ceux qui penserait que c'est un bouquin jeunesse et qu'ils n'ont plus l'âge de s'y intéresser je dis, que nenni. Il y a vraiment de fortes informations à comprendre et à intégrer. Des choses simples mais qui même une fois adulte sont bonnes à entendre encore pour qu'on ne perde pas pied.
C'est bien joli mais la lecture elle vaut quoi ?

Comme je le disais plus haut, on ne se lasse pas du récit, il n'y a pas de temps mort mais, c'est vrai aussi que je n'ai pas senti une grosse montée d'action qui nous en met plein la vue. La tension est déjà tellement forte tout du long qu'on s'y habitue et au final, c'est presque plat. Alors oui, c'est extraordinaire ce qui leur arrive et la fin est proche on le ressent bien, mais j'avoue que j'ai moins eu peur pour eux que dans le tome précédent par exemple. Peut-être ai-je attendu trop longtemps avant de me lancer dans la lecture.

Au final, un tome qui m'a plu mais qui ne m'a pas transcendé. Toutefois j'ai découvert avec lui une nouvelle façon d'apprécier ma lecture de façon moins littéral mais plus profonde. Je ne pense pas que l'effet sera le même pour tout le monde, mais si c'est le cas tant mieux.

Sanctuaires

Auteur : Clélie Avit
Genre : Aventure, Fantastique
Edition : Milady
Longueur : 480 pages
Format : Trilogie (Les Messagers des Vents T.2)
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Les Vents, les Terres, les Eaux, les Feux. Quatre éléments, quatre territoires : la Friyie. Quand Ériana a rencontré Setrian, jeune messager des Vents, elle ignorait tout du danger qui menaçait le pays , de la prophétie qui la désignait et des pouvoirs qu’elle détenait. Il aura fallu une quête en territoire des Terres, un périple riche d’aventures et de rencontres, et l’affrontement avec les membres du terrible Velpa pour qu’elle s’accepte comme celle qui sauvera les quatre communautés.
Après les Messagers des Vents, Clélie Avit continue avec Sanctuaires sa généreuse et palpitante saga fantastique.
Ériana, affranchie de ses doutes et sous la précieuse protection de Setrian, poursuit la vaste mission qu’elle s’est vue confier par le conseil des Vents. Pour cela, elle va au-devant des quatre éléments, de son apprentissage et des connaissances révélées par la prophétie. Mais la prophétie n’en finit pas de dévoiler ses secrets, et les obstacles seront au rendez-vous, plus douloureux que jamais.
Chaos, jeux de pouvoir, disparitions, nouvelles rencontres, alliances inattendues… Dans de nouveaux décors, dont la prestigieuse cité des Eaux, ce deuxième tome des Messagers des Vents mêle habilement les péripéties pour accrocher son lecteur et ne plus le lâcher. Tout en glissant parfois vers un côté sombre et mélancolique, qui n’en étoffe que davantage des personnages auxquels le lecteur s’est vivement attaché.

Quel plaisir de retrouver les Messagers des Vents, un grand merci à Booknode de m'avoir permis de mettre la main rapidement sur ce livre que j'attendais avec impatience.

Après une rapide remise en place de la situation, on plonge très vite dans les intrigues et la quête des différentes équipes des Vents. On en apprend plus sur les artefacts et le pourquoi du comment ils ont été conçu, les éléments sont d'ailleurs montré avec plus d'équilibre vu que l'histoire est sorti du village des Vents, et les relations entre les différents protagoniste se complexifient pour mon plus grand bonheur.
Qu'on soit clair, je n'ai pas forcément aimé la façon dont réagissait tel ou tel personnage, mais le caractère de chacun est si profond qu'on ne peut qu'applaudir la richesse que nous offre Clélie Avit. Ils y a des failles humaines en chacun d'eux, une logique parfois totalement biaisée mais qui se vaut et enfin, une vérité qui se dégage d'eux que j'aime à retrouver tellement j'ai tendance à ne pas la croiser.

Pour ce qui est de la quête prophétique, là les choses sont un peu différentes. Le côté héroïque est bien mis en avant et parfois on trouve des facilités de scénarios bien compréhensible mais qui ne gâchent rien. Bien au contraire, les utiliser allègent le récit pour nous faire avancer au mieux dans l'intrigue, alors tant mieux. D'autres fois, j'ai trouvé que c'était brouillon dans les explications et que tourner autour du pot pour pas grand chose. D'ailleurs, le virage du fin de tome me laisse perplexe pour ainsi dire.
Enfin dans l'ensemble je suis quand même conquise et je vais continuer de suivre avec un intérêt la progression d'Eriana, Setrian, Gabrielle et toute la petite famille.

Pour conclure donc, si vous avez aimez le premier tome, vous aimerez le second. Si vous n'avez pas encore passé le cap, laissez vous tenter.

Pour lire ma critique du tome précédent, suivez le lien tome 1 : Les Messagers des Vents.

Poison Eternel

Auteur : Kresley Cole
Genre : Roamnce Paranormale, Urban Fantasy
Edition : J'ai Lu
Longueur : 628 pages
Format : Série (Ombres de la Nuit T.13)
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Héritier d'un royaume menacé par la Valkyrie Nïx, Rune est envoyé sur Terre afin de l'éliminer. Sa traque le mène à La Nouvelle-Orléans, où il fait la rencontre de Josephine. S'il a connu nombre de femmes durant son existence, qu'il a séduites en jouant de ses charmes, c'est à son tour d'être profondément troublé. Malgré l'attirance qu'il éprouve pour Jo, Rune la suspecte toutefois d'être une espionne de Nïx ; ce qui se confirme lorsqu'elle le mord tout à coup. Rune comprend alors que cette sublime créature est non seulement une vampire, mais qu'elle peut également lire dans ses pensées, faisant ainsi courir aux siens un immense danger...

Les tomes se suivent et se ressemblent, presque.

Le temps à passer entre le douzième et le treizième volume de cette saga fantastique, un peu trop sans doute parce que soit je n'avais pas souvenir que les scènes sensuelles étaient aussi présentent dans les autres volumes, soit ce tome c'est juste fait plaisir sur les exercices au lit justement. Dans un cas comme dans l'autre, cette avalanche de baisers fougueux, de langues expertes et de réactions disproportionnées m'a juste fait lever les yeux au ciel tellement c'était improbable et très redondant.
Qu'on se le dise, la saga est connu pour être fiévreuse, mais tel le film Transformer 3, quand on démarre avec des méga explosions le fait de rajouter une ou deux fusée de plus à chaque rencontre ne nous rend pas la chose plus intéressante après. De même, les scènes entre Jo et Rune quand elles font avancer l'histoire sont intéressantes et j'en redemande, mais s'il est question de déshabiller l'un ou l'autre c'est juste soûlant à force.
En fait, c'est vraiment le fil rouge qui est génial une fois de plus et qui sauve le reste. On continue d'en apprend plus sur LE plan de Nïx, on a droit a un nœud de l'histoire entre les différents tomes et personnages et en plus, on découvre l'univers étendu d'une nouvelle façon bien intrigante je dois dire. Tant d'éléments si prometteurs et addictifs qu'il est clairement dommage que le livre soit long pour du cul gratuit. Qu'il y en ai d'accord, mais à proportions justes serait un vrai plus.

Une fois encore, cet avis n'engage que moi. Certains aimeront surement tant de passion et d'ardeur entre les héros, en ce cas ce tome vous plaira grandement. Quand aux autres qui comme moi, préfèrent les dosages de pâtisserie plus précis, accrochez vous quand même, le fil rouge vaut la peine je vous assure.

Instants Volés

Auteur : Auror Dupin
Genre : Romantique, Drame
Edition : Auto Publié
Longueur : 652 pages
Format : Roman
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"Nous apprenons tout juste la mise en couple de Mike Craig, acteur oscarisé et Liz Meiller, actrice nominée deux fois aux Oscars !"

Cette nouvelle ne fit que chambouler un peu plus ma vie... Je m'assis et ressassai mon passé avec lui. 18 mois de romances discrètes, de rendez-vous cachés, d'amour partagé...J'aimais cet homme qui fut le plus proche de mon cœur. Maintenant, je me résigne...

Jusqu'au soir où je reçus cet appel qui bouleversa encore tout. Après 8 mois de silence, de douleur sourde, après tout le travail que j'avais effectué pour l'oublier...Il se rappela à moi...Le message disait :"Bonsoir Antéa. C'est Miss Taylor. Mike a eu un accident...Il est dans le coma. Rappelez-moi vite ou venez rapidement à Londres."

La tonalité me laissa coite pendant que le téléphone glissait dans ma main. Je ne compris pas au début que cela annonçait ma chute en Enfer.

Entre célébrité, monde du show-business et amour blessé, vivez l'aventure d'Antéa, jeune cadre dynamique qui eut le malheur d'aimer un acteur.

Quand on lit un roman auto-publié, on joue toujours plus ou moins à la roulette. Est ce que le style sera au rendez-vous ? Est ce que l'histoire sera assez construite ? Est ce que je vais aimer tout simplement ?
Avec Instants Volés, toutes ses questions trouvent des réponses en nuances.

Si le début de l'histoire est rapide et jouissive, la lecture de deux époques complémentaire nous permet de ne pas nous ennuyer et de découvrir les personnages d'une manière sympathique ; la seconde partie quand à elle n'a pas fait mouche chez moi. Je parle sans savoir puisque je n'ai jamais lu de Jane Eyre et ses contemporains, mais il me semble qu'Antéa est une héroïne dans le plus pur style romantique du XIXe siècle. En effet, cette dernière est très intérieure et émotive, jouant le bon mot autant que la coquette pudeur. Quand tout va bien c'est un délice, mais quand les choses vont mal, personnellement ça ne me convient pas. Après, si vous êtes friand du genre, Antéa est la fille parfaite pour vous et Mike, ce bel homme qui fait rêver et chavirer de par son mystère et ses bonnes manières, conquerra votre cœur à coup sur !
Les autres personnages secondaires sont intéressant, juste ce qu'il faut de développement et d'intérêt les concernant sans qu'ils prennent une trop grande part du devant de la scène. Exception fait du Doctor (Who ?) qui reçoit ma palme personnelle et toute ma compassion.

Je note aussi quelques remarques au sujet de l'écriture, textuellement parlant, qui aurait eu besoin d'une relecture supplémentaire pour mieux homogénéiser le livre et, parce que ça m'a perturbé, enlever les dernières fautes de frappe récalcitrantes. C'est dommage que le côté amateur soit voyant de part son support alors que l'histoire elle, ne l'ai pas.

Au final, une lecture en demie-teinte pour ma part, je me suis essayé à un style qui m'était inconnu et qui le restera surement à l'avenir.

La Diseuse d'Ombre

Auteur : Sandy Williams
Genre : Fantastique, Romance
Edition : Milady
Longueur : 473 pages
Format : Trilogie (Sidhe T.1)
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McKenzie Lewis est différente : elle voit non seulement les faes mais elle a aussi le pouvoir de retrouver leur trace lorsqu'ils se téléportent. Capacité inestimable pour le roi des faes piégé dans une guerre sans merci contre de sanguinaires usurpateurs de trône. Mais lorsque McKenzie est enlevée par ces derniers, elle se trouve confrontée à un dilemme : faire confiance à Kyol, le maître d'armes du roi qu'elle aime en secret depuis dix ans, ou à Aren, le meneur des rebelles, qui tente de lui révéler le véritable visage de la cour...

Une trilogie édité par Milady avec une couverture qui tire clairement vers la bit-lit, encore une énième femme forte qui tombe amoureuse au premier regard et vit des parties de jeux endiablés au lit sous couvert d'une intrigue hautement "palpitante". Voilà ce qu'on pourrait croire à première vue en découvert l'objet qu'est ce tome de Sidhe, mais ce serait se tromper.

Ici, on suit les péripéties de McKenzie auprès des faes qui se servent d'elle à cause de son don. La jeune femme de 26 ans essaye malgré tout de se sortir de ce bourbier politique et militaire, de reprendre une vie normale et tout simplement, de pouvoir dormir la nuit sans se faire réveiller par des cauchemars. Le ton est définitivement plus dur et plus mur qu'un simple ouvrage de bit-lit parce que justement, ça n'en ai clairement pas ! Au fur et à mesure de la lecture, on voir une héroïne qui fait de son mieux pour s'en sortir, prenant parfois les mauvaises décisions mais non sans une logique sous-jacente. Les histoires de cœurs passent au second, si ce n'es troisième plan, prenant juste un peu plus de placent vers la fin du tome, parce que nous autre pauvres hères que nous sommes aimons l'amour...
McKenzie est un bout de femme qui fait de son mieux, elle reste très juste dans sa personnalité, ni cruche, ni tête brûlée, avec une entièreté bienvenue. De la même façon, les autres personnages quoi que moins développés nous montrent leurs défauts, leurs faiblesses et leurs réussites, ce qui fait un bien fou !

Pas aussi travaillée qu'une trilogie d'heroic-fantasy, la lecture est tout de même assez profonde et m'a bien plut. Si vous pouvez mettre la main dessus, vous passerez surement de bons moments même si tout n'est pas joyeux bien entendu.
Si vous en avez l'occasion et que vous souhaitez un livre à la frontière de la bit-lit et de l'heroic-fantasy, plongez vous dedans.