Genre : Dystopie, Romance (?)
Edition : Hachette
Longueur : 320 pages
Format : Roman
Lien achat : Amazon
Depuis l’Éradication, le monde est gouverné par les femmes et pour les femmes uniquement. Les hommes n’ont plus le droit de cité. Tous sont bannis, ou bien traqués et placés en détention pour assurer leur seule fonction : la reproduction. Ensuite, systématiquement, ils sont éliminés. Comme toutes les jeunes filles de son âge, Lyra s’entraîne dur pour être capable d’affronter et de maîtriser les mâles qui rôdent encore. Jusqu’au jour où elle doit rencontrer un homme pour procréer à son tour…
Cela n'arrive pas souvent mais voilà, je n'ai pas aimé cette lecture.
Le concept de base me plaisait, voir un monde totalement "inversé" où les femmes dirigent, c'était voir un peu si les femmes, à travers l'auteur, pouvaient faire un meilleur job que celui dans lequel on vit en ce moment. Ouais un peu tiré par les cheveux, disons que ça m'a rappelé un épisode de Sliders et puis c'est tout.
Donc, une intrigue féministe avec un pointe de relecture de notre société, ça c'est sympathique, sauf que la relecture en question est aberrante. Outre le fait que Lyra est assez unilatérale, qu'elle ne réfléchit en rien et même quand l'histoire voudrait qu'elle se démarque, elle continue d'être si creuse, le discours des femmes au pouvoir m'a horripilé. Ainsi donc, dans un monde dirigé par les femmes, la coupe de cheveux est réglementé, les vêtements sont réglementés et même la procréation est réglementé ! C'est du totalitarisme simple mais ce n'est pas le pire. La réglementation en question m'a crispé. Le saviez-vous, être féminine égale à ; porter les cheveux minimum sous les épaules ; mettre du maquillage tous les jours, tout le temps ; porter uniquement des jupes ou des robes ; porter du rose ; et ainsi de suite.
Pendant toute ma lecture j'ai oscillait entre un pétage de câble en règle devant tant de conneries, ou bien me dire que l'auteur donnait une lecture au second degrés pour mettre en avant les diktats dans lesquels nous vivons. Seulement, plus la lecture continue, moins la solution du second degrés me parait crédible...
Que dire ensuite de la romance, qui pour moi n'a pas existé ? Plat, tiré par les cheveux, avec un homme plus qu'insipide et des jolies citations de grands auteurs pour faire bien. Non vraiment il n'y a pas grand chose pour rattraper l'intérêt. Et je ne vous ai pas encore parlé de la fin. Un point d'orgue d'un grand n'importe quoi. Brouillon, qui enchaîne les scènes inimaginables pour mieux se finir en eau de boudin, oui parce que quand le point final arrive en plein milieu d'un pic de tension y'a qu'une seule réalisation à faire, c'est que le soufflet va retomber violemment et on se sent floué.
En bref, un livre qui se lit facilement, il est vrai, mais dont l'intérêt est très relatif.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci beaucoup pour ce commentaire.