vendredi 17 juillet 2015

Princesse Vénéneuse

Auteur : Kresley Cole
Genre : Fantastique, Post-Apocalyptique
Edition : J'ai Lu
Longueur : 474 pages
Format : Série (Chroniques des Arcanes T.1)
Lien achat : Amazon


"Je m'appelle Evie, et je pensais mener une vie normale - si l'on excepte une attirance absurde pour Jackson Deveaux, ce grossier personnage venu tout droit du bayou, et mes nuits hantées par des cauchemars sans nom. Le jour où ces visions ont pris le pas sur la réalité, j'ai cru devenir folle ; je me suis trompée. Si je m'étais fiée à ces prémonitions, j'aurais su que le Flash qui s'abattrait sur nous détruirait tout sur son passage, qu'après cette apocalypse, je ne serais plus jamais la même. Car j'ignore encore ce qui nous attend, mais je suis convaincue d'une chose : l'avenir sera terrible, et les cartes qui en décident n'ont pas dit leur dernier mot..."


Connaissant l'écriture de Kresley Cole via sa série des «Ombres de la Nuit», je m'attendais à un style proche pour mieux me prendre un mur en pleine face. Un monde post-apocalyptique, une jeune héroïne de 17 ans et de la folie magique en veux tu en voilà, rien à voir avec les langoureuses histoires de son autre série.

Tout d'abord, je souhaite dire un truc stupide pour m'en débarrassé comme ça se sera fait. Personnellement, durant tout le bouquin je n'ai pas pu m'empêcher de penser à un mec habillé en rouge avec un éclair sur la poitrine à chaque fois qu'il était question du Flash. L'un n'a rien à voir avec l'autre mais je n'ai pas réussi à m'en dépêtré, dommage. Et pendant que j'y suis, autant parler des choses qui m'ont le moins plut dans cette lecture.
L'idée des Arcanes est originale, mais il est dommage qu'on ne connaisse pas le tarot référence de l'auteur, tant la description des carte est parfois dur à visualiser. Etant habituée à celui de Marseille j'ai tendance à d'abord voir les cartes de ce dernier, donc la ré-interprétation est dure à garder en mémoire, tout comme le fait que tout du long on parle de la treizième carte en tant que la Mort. Traitée moins de puriste mais c'est la carte sans nom à la base, le nom de mort est donné parce que oui c'est un gars avec une faux représenté dessus bien que, il n'est jamais dit que cette carte soit mauvaise ou mortelle. Oui je sais, vous êtes là pour une critique de l'histoire et non pas sur un cours d'interprétation de tarot, c'est juste qu'il faut comprendre que ces coquilles m'ont tellement tenu la jambe lors de la lecture quelle m'a sans doute paru moins bonne que ce qu'elle n'était. Donc allons y pour le fond et la forme.

En fait, si l'écriture est très immersive et à tendance à ne pas nous faire voir les pages défiler, on commence à lire et 2 heures plus tard on se rend compte qu'on en est déjà à la moitié et que demain on doit se lever tôt, j'avoue que les personnes principaux ne m'ont pas plut. Entre Evie qui reste trop longtemps en arrière, un poids, mais qui le sait et qui ne change rien à son caractère pour améliorer les choses ; et pareil pour Jackson qui se veut brut de décoffrage mais qui m'a juste paru proche de l'insupportable, rien n'est fait pour qu'on les aime. Et dire que tout serait nettement moins rageant s'ils avaient pris le temps de vraiment parler et de s'écouter... Les gens qui gravitent autour restent trop peu développer, mais vu qu'ils sont toujours vu au travers du regard d'Evie cela peut se comprendre, même si c'est un peu dommage. L'avancement dans la découverte des dons de l'héroïne est lente, longue, en dent de scie et pas toujours bien placé, tout comme les sensations de malaise qui résulte du passé de chacun reste trop en surface alors qu'il est clairement dit que c'était un choc important. En fait, les personnages ont le même souci en travail qu'en caractère, il ne sont pas assez honnête et pour cela, on ne peut que pointer du doigt l'écriture de Kresley Cole. Mais alors, pourquoi en dire autant de mal ?

Et bien parce que malgré tout ces points négatif, la lecture est vraiment intéressante, de par son originalité dans le genre, des zombies qui n'en sont pas, du fantastique magique, qui n'en ai pas, le choix des lames du tarot et de ce point de vue toujours interne qui nous pousse à être plus proche de l'action et des sentiments des personnages et sentiment, il y en a. En fait, si tout à l'heure j'ai dit que c'était pas assez développé, ce n'était pas entièrement juste, disons que justement Cole a essayer un maximum de les rendre humain, avec les forces, leurs faiblesses et le cafouillis qu'est l'esprit face à des événements inattendu.

Au final, moi même j'ai du mal à dire si j'ai aimé ou non ma lecture, je reconnais qu'elle a de vrai bon point, mais ce n'est pas ceux-là qui me saute aux yeux malheureusement. Une chose est certaine toutefois, elle donne à penser et à réagir sur ce qu'on lit, ce qui est déjà une très bonne base d'intérêt.

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