mardi 12 février 2013

L'héritage des Darcer

Auteur : Marie Caillet
Genre : Héroic-Fantasy, Jeune Adulte
Edition : Michel Lafon
Longueur : 415 pages
Format : Trilogie (L'héritage des Darcer T.1)
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Lorsqu'on s'appelle Mydria, qu'on est la fille unique et chérie des puissants Siartt et qu'on a pour objectif principal d'accéder à un pouvoir plus grand encore en épousant le prince héritier du royaume, la vie ne peut pas être ennuyeuse. Jusqu'au jour où Mydria découvre ses vraies origines. Elle n'est nullement Siartt, mais l'ultime héritière d'une dynastie renversée depuis des générations ! Et pour couronner le tout, à la suite de ses ancêtres, elle est tenue de se lancer à la recherche du trésor familial, recevant pour seules aides un sifflet et le Don d'aile, cet étrange pouvoir capable de vous métamorphoser à volonté... Le pire danger ne l'attend peut-être pas derrière l'errance, la bataille et les cloques aux pieds. Le pire danger pour un coeur confiant ne tient peut-être qu'en un seul nom : Orest.



J'attaque direct par ce qui m'a le plus marqué dans ce livre, l'introduction. Ayant pour habitude de bien intégré le personnage principal, je me suis retrouvé fort dépourvu quand celui-ci a changé pendant 30 pages.
A chaque nouveau nom, à chaque nouvelle histoire décrite de manière plus ou moins poussé, je me disais "ah voilà celui qu'on va suivre !" Que nenni !
J'avoue que ça m'a perturbé et un peu réfréné. A quoi bon me forcer à faire attention à un caractère si c'est pour le voir disparaître 5 pages plus loin ? Bon, j'avoue j'aurais dû relire le résumé pour me remettre l'histoire en tête avant d'attaquer...

Une fois passé l'ellipse du temps, on découvre enfin l'univers de My jeune fille naïve et innocente. Marie Caillet nous enfonce bien dans la tête que non, elle n'a rien d'un héros en devenir, à force de dînette, d'inconfort et de décision stupide. Et c'est peut-être ça qui fait la force de la lecture, ce qui à première vue m'a irrité devient un point d'orgue. La force de caractérisation des personnages, leurs humeurs, leurs passés, chacun est très travaillé et évolue avec continuité.

L'intrigue quand à elle est sommaire, une quête, un syndrome de Stockholm, une échappée plutôt folle qui arrive toujours comme de par hasard au bon moment. Néanmoins, on accroche bien en ce demandant toujours par quel exploit la troupe va s'en sortir. La fragilité de My y joue pour beaucoup et nous laisse avec cette impression de conte fantastique quand on referme le livre.

En soit, ce premier tome est bien exécuté et nous donne à applaudir l'empathie de l'auteur tout en lui souhaitant une longue vie littéraire.

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