mardi 25 juin 2013

La Fille Automate

Auteur : Paolo Bacigalupi
Genre : Anticipation, Science-Fiction
Edition : J'ai Lu
Longueur : 638 pages
Format : Roman
Lien achat : Amazon


La sublime Emiko n'est pas humaine. C'est une créature artificielle, élevée en crèche et programmée pour satisfaire les caprices décadents d'un homme d'affaires de Kyoto. Etres sans âme pour certains, démons pour d'autres, les automates sont esclaves, soldats ou jouets pour les plus riches, en ce XXIe siècle d'après le grand krach énergétique, alors que les effets secondaires des pestes génétiquement modifiées ravagent la Terre et que les producteurs de calories dirigent le monde. Qu'arrive-t-il quand l'énergie devient monnaie ? Quand le bioterrorisme est outil de profit ? Et que les dérives génétiques font basculer le monde dans l'évolution posthumaine ?



Quand je ferme le livre, un sentiment de félicité m'étreint : enfin c'est terminé ! La lecture ne fut pas un calvaire, mais tout de même ardu et très déséquilibré.

Les 200 premières pages sont longues et par certain côté pénible, on nous présente le Royaume Thaï, Anderson, un monde post-pétrole, Hong Chen, Jaidee et par extension Kanya sa subordonné mais toujours pas d'automate. Elle arrive comme un cheveu sur la soupe, à peine effleurer que déjà on repart dans les usines, la fournaise des tropiques et la situation géo-politique de notre décor.
Il m'a fallu attendre la page 500 pour comprendre le choix du titre et tous les détails distribué au compte-goutte 
par Paolo Bacigalupi prennen enfin sens. Mais la leçon est amer et l'intrigue très lente jusqu'à ce fameux éclat d'une pauve fille qui se pose tant de questions.

Ce qui est sur, c'est que l'auteur a très bien construit son monde et l'a peuplé avec brio, on ne peut rien lui reprocher sur ce point. Le soucis vient malgré tout de ce choix, ainsi les mots thaïlandais, chinois et japonais, du moins je présume qu'ils le sont, pullulent sur les pages, nous rendant hermétique à certains nuances vu qu'on les comprend tout simplement pas. Il faut imaginer leur signification, deviner grâce au contexte et s'est un peu fatiguant quand tout le récit est à décrypter.

Au final, j'ai autant apprécié le savoir de l'auteur et sa faculté à dépeindre son monde, autant l'intrigue en elle-même n'était pas ma tasse de thé. Un beau livre tout de même mais dont j'aurais bien du mal à conseiller.

2 commentaires:

  1. On dirait que ça c'est un peu amélioré sur la fin, mais je confirme que je n'ai pas envie de le lire :)
    T'as plus qu'à le mettre sur Price.

    RépondreSupprimer
  2. J'ai trop la flemme de me prendre la tête avec Price. Je trouve as ça pratique et là en étant chez Mamie, j'ai pas du tout le temps.

    RépondreSupprimer

Merci beaucoup pour ce commentaire.