Sorcière pour l'échafaud

Auteur : Kim Harrison
Genre : Urban Fantasy, Bit-Lit
Edition : Milady
Longueur : 576 pages
Format : Série (Rachel Morgan T.1)
Lien achat : Amazon

Rachel Morgan est une jeune femme comme les autres... mais il ne faut pas se fier aux apparences : c'est une sorcière ! Après sept ans passés à chasser les criminels qui se cachent parmi les créatures de la nuit, Rachel démissionne et lance sa propre agence. Le seul problème, c'est que personne n'est censé quitter cette police très spéciale, et Rachel est aussitôt traquée par des tueurs munis d'un bel assortiment de malédictions bien vicieuses. Le seul moyen de s'en sortir ? S'associer avec une vampire envoûtante et pour le moins inquiétante...

Parfois je trouve des livres qui traînent dans la maison (merci maman), alors je les lis parce qu'ils sont là, sans attendre grand chose de leur part et pourtant... on peut tomber sur des perles grâce à ça.

Rachel Morgan fait partie de ces héroïnes qui n'ont pas de chance, mais qui se démène pour avoir une belle vie malgré tout. A la limite de la bit-lit et de la chick-lit, pour le côté fille pas de bol, ce premier tome promet de belles choses pour la suite et, une fois n'est pas coutume, ré-invente un peu le genre de l'Urban Fantasy. On a droit à notre lot de sorcière, vampire et autres espèce, mais voici mis en avant les Pixies, au détriment des fées qui sont décrites comme de vraies saleté. Un micro changement mais qui montre bien l'envie de l'auteur de donner du neuf et de nous surprendre.
Concernant l'intrigue, j'avoue que j'ai eu un peu de mal à comprendre où on eut nous emmener. Rachel se fait virer, doit se battre contre son ancien directeur et dans le même temps se lance dans une chasse à l'homme pour... quoi exactement ? Bon, c'est intéressant et intriguant, ça apporte son lot de situation concasse et de découverte des personnages, mais j'avoue que c'est assez bancal dans mon souvenir.

Au final, ce premier tome est très plaisant, plutôt inventif et étonnant ce qui est vraiment agréable. A voir si la suite est aussi bien fait.