On se retrouvera

Auteur : Laëtitia Milot
Genre : Policier, Thriller
Edition : Fayard
Longueur : 342 pages
Format : Roman
Lien achat : Amazon

Avant de mourir, la mère de Margot lui révèle un terrible secret, enfoui depuis trente ans : une nuit, sur la route alors qu’elle rentrait chez elle à pied, elle a été violée par quatre hommes et laissée pour morte dans la garrigue. Puis elle a donné la vie à un enfant. Cet enfant, c’est Margot. Hantée par le deuil et cette révélation, Margot n’a plus qu’une chose en tête : comprendre, pour se reconstruire. Elle se lance dans une quête de ses origines, en remontant le passé. Un chemin douloureux et dangereux qui fait surgir le doute, le mensonge et la mort. Mais rien ne peut la retenir. Ni l’amour fou de Gabriel, ni Alice son mie, ni même son psy, Tavernel. Car Margot n’a rien dit. En silence, elle prépare sa vengeance.

Prêté par ma grand-mère, je me devais de le lire bien que se ne soit pas le style vers lequel je me tourne d'habitude.

Bonne surprise, la lecture est simple et vivante, agrémenté de beaucoup de mots familiaux à la limite du niais. Bien sur, l'intrigue est beaucoup moins gentillette avec cet histoire de viol qui nous tombe dès les premières pages. Si on s'attendait à une découverte facile ce n'est pas du tout le cas ici.
On suit très bien la descente aux enfers de Margot, jeune femme dont la vie change en un quart de seconde entre la mort de sa mère tant aimée et la découverte de ce viol qui l'a vu naître. La recherche un peu folle à laquelle la jeuen femme s'engage retransmet, avec beaucoup d'empathie, cette décadence morale qui gangrène l'esprit et le cœur.

Seul petit bémol, les choses avancent un peu trop vite et les situations s'enchaînent trop bien pour "aider" Margot à trouver les violeurs. La fin d'ailleurs prend une vitesse supplémentaire, préférant se concentrer sur la déprime de la jeune femme plutôt que les moments heureux. A croire que la vie se doit d'être pourrie.

Au final, un roman très facile à prendre en main, avec une histoire touchante et "simple" qui fait parler et peut-être comprendre un peu mieux que la victime d'un viol n'est jamais la seule à en souffrir.